par gestion2025 | Oct 16, 2025 | Activités nationales
La rencontre s’est tenue le lundi 13 octobre 2025 au siège de l’Institution, en présence de membres du Collège et du personnel. Plusieurs points ont été abordés lors de cette séance de travail riche et fructueuse, notamment :
. les différentes formes de piratage de contenus audiovisuels ;
. la sensibilisation sur les postures et termes à adopter dans les séries ;
. les dérives dans les contenus diffusés dans les médias ;
. l’avènement d’un écosystème vertueux avec une industrie culturelle performante et respectueuse de nos valeurs.
A la fin de cette réunion de prise de contact, une rencontre plus élargie entre le Régulateur et les différents acteurs du secteur est prévue très prochainement,

par gestion2025 | Oct 16, 2025 | Activités internationales
Le Président du Réseau francophone des régulateurs des médias (RFRAM) et du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) du Sénégal, Monsieur Mamadou Oumar NDIAYE a pris part, ce jeudi 15 octobre 2025, à la session inaugurale de la deuxième édition des Journées de réflexion des réseaux institutionnels de la Francophonie, organisées par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Placée sous le thème « Les défis et menaces des désordres informationnels », cette rencontre réunit au siège de l’OIF à Paris les représentants des réseaux institutionnels francophones, des experts en communication et des acteurs de la régulation. Elle vise à analyser les nouvelles formes de désinformation et leurs impacts sur la cohésion sociale, la démocratie et la confiance du public dans les médias.
Dans son intervention, Monsieur NDIAYE a rappelé le rôle essentiel des régulateurs des médias dans la préservation de l’intégrité de l’information, tout en soulignant la nécessité d’une coopération renforcée entre les institutions francophones pour relever ces défis communs.
« Face à la prolifération des fausses nouvelles et à la manipulation de l’information, la régulation ne peut être efficace que si elle s’appuie sur la concertation, la formation et la solidarité entre régulateurs », a-t-il déclaré.
Ces journées de réflexion constituent un espace d’échanges et de partage d’expériences entre les différents réseaux francophones. Elles doivent déboucher sur des recommandations concrètes pour soutenir la lutte contre les désordres informationnels, promouvoir l’éducation aux médias et renforcer la résilience démocratique au sein de l’espace francophone.

par gestion2025 | Oct 8, 2025 | Activités nationales, Actualités
Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel a organisé, le jeudi 02 octobre 2025 à Dakar, un atelier de sensibilisation des acteurs médiatiques, sur la réglementation en vigueur. Les rédacteurs en chef et/ou responsables des programmes des radios et télévisions en ont été la cible Une cinquantaine de ces personnels ont pris part aux travaux placés sous l’autorité du Président Mamadou Oumar NDIAYE, Président du CNRA, qui avait à ses côtés Mr Habibou DIA, directeur de la Communication, représentant le Ministre Alioune SALL, ministre de la Communication des Télécommunications et du Numérique (MCTN).
Mr NDIAYE a été direct, dès l’entame des travaux : « plus aucune dérive ne restera impunie ». Le message est passé comme leitmotiv dans les comptes rendus, quasi toute la presse nationale a repris l’avertissement, exactement comme l’a formulé son auteur, en ces termes très forts : « tolérance zéro ».
Le Président NDIAYE a simplement contextualisé son appel, l’espace publique ayant été fortement secoué par des dérapages dont certains des auteurs ont dû répondre de leurs dérives, soit suite à une auto-saisine du Procureur, soit parce que des citoyens ont porté plante contre des propos en totale violation des valeurs de vie commune partagées par les Sénégalais.
Mr Mamadou Oumar NDIAYE a pris fonction à la tête de l’autorité de Régulation de l’audiovisuel en novembre 2024, après avoir créé puis dirigé une entreprise de Presse écrite, pendant quelque trois décennies. Son expérience du secteur, sa connaissance des mécanismes de production de contenus médiatiques et sa place dans le patronat lui donnent l’avantage de l’écoute dans le milieu, fait-on remarquer par ailleurs.
Mr DIA qui a insisté sur certains de ses préjugés favorables dans le parcours professionnel de Président NDIAYE, a mis l’accent sur l’urgence qu’il y avait désormais, à sensibiliser, certes, mais aussi a réagir sans faiblesse face aux dérives qui se multiplient dans les médias ; radios et télévisions notamment. Selon M DIA, les autorités publiques accompagneront le Régulateur, dont une partie du message a été consacrée à la faiblesse des moyens pour un meilleur accomplissement de la mission. Outre les membres du Collège du CNRA, l’atelier a enregistré la présence et la participation effective et enrichissante, des organisations faitières, en l’occurrence :
– le Conseil des Diffuseurs et Editeurs de Presse du Sénégal (CEDPS),
– l’Observatoire des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les Média (Cored, autorégulation)
– l’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en ligne (Appel),
– l’Union des Radios Associatives et Communautaires du Sénégal (URAC),
– le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication sociale,
– la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS)
Les travaux ont été introduits par des experts reconnus dans leur domaine, chacun dans leur domaine, dans des communications articulées autour des :
– textes législatifs et règlementaires qui encadrent la chaine de valeur de la Communication audiovisuelle,
– l’ Ethique et la déontologie dans les médias
– Un aperçu des dérapages et dérives constatés dans les médias au Sénégal.
La participation a été de qualité et l’intérêt manifeste, au regard des questions soulevées et des réponses apportées et par les experts et par le Président du CNRA qui dit maintenir le Régulateur dans ses missions tout en privilégiant le partenariat fondé sur une bonne compréhension de la place de chacun. Moyen le plus sûr pour éviter ce que Mamadou Oumar NDIAYE a annoncé dans son message d’ouverture : les abus doivent cesser car le Régulateur sera sans complaisance et pourrait aller à la sanction suprême, en l’occurrence le retrait de la licence, après que l’autorité aura usé de la panoplie de sanctions prévues dans ses prérogatives de gouvernance.
Pour rappel, le CNRA avait lancé en 2020, de larges concertations avec les acteurs de la chaîne de valeur de la Communication audiovisuelle.
Ces concertations ont abouti à l’adoption de nouveaux Cahiers des charges et l’ouverture de la phase de signature de Conventions avec les éditeurs télévisuels et radios.
Ces textes, consacrent le principe de la liberté de presse et de communication. Ils encadrent également l’activité des médias, conformément à la réglementation.
Si le travail positif et remarquable des médias audiovisuels est une constante, force est de reconnaître les nombreux manquements et dérives de plus en plus constatés dans certains médias audiovisuels.
Des pratiques et attitudes contraires aux principes d’éthique et de déontologie commencent à s’imposer dans les offres de contenus. Voilà qui justifie, pourrait-on dire, la forte mise en garde du président Mamadou Oumar NDIAYE.
par gestion2025 | Sep 29, 2025 | Activités nationales
Il est aujourd’hui admis de tous que les médias induisent des changements dans les comportements des usagers notamment chez le public jeune.
La mission des médias est traditionnellement déclinée au travers de trois fonctions : informer pour favoriser l’émergence d’une conscience citoyenne, éduquer pour inculquer des connaissances et des valeurs, divertir pour animer les temps de loisirs.
Avec bientôt un demi-siècle d’expérience de service public, l’enrichissement du paysage audiovisuel par l’arrivée de chaînes privées et l’accès aux opérateurs étrangers, le Sénégal a connu une marée de contenus divers et de qualités inégales.
Quelle est la valeur informative de l’offre actuelle ? La télévision, co-éducateur de fait auprès des parents, de l’école et de l’enseignement religieux, contribue-t-elle réellement à former les esprits et la conscience des jeunes ? Que valent les programmes de divertissement ?
D’ores et déjà, le constat est établi que certains programmes portent parfois atteinte aux intérêts et aux droits du public, se mettant en faux avec les dispositions légales et réglementaires.
Les médias audiovisuels sont soumis à un environnement concurrentiel et en mutations rapides qui les exposent aux dérives préjudiciables aux téléspectateurs. Afin de susciter l’amélioration de la qualité de l’offre et protéger le jeune public face à ces dérives, le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a engagé une initiative.
L’objectif poursuivi est d’interroger l’impact des contenus et de la programmation sur la formation et l’intégrité psychologique, intellectuelle et morale des jeunes. Les contenus actuellement diffusés sont-ils de nature à éduquer et faciliter un développement harmonieux de l’enfant et de l’adolescent ? Les programmes ont-ils le souci de leur intégrité physique et morale ? Ou la diffusion de certains contenus est-elle susceptible de nuire demain à leur comportement dans la société ?
S’adressant aux diffuseurs, le rôle du CNRA consiste également à apporter des repères à même d’assurer un équilibre entre les intérêts des différentes parties. Si les responsables des médias ont la latitude de concevoir leurs programmes, le jeune public doit pouvoir se prévaloir de tous ses droits de jouir à une programmation attachée aux principes et valeurs de la société.
par gestion2025 | Sep 29, 2025 | Activités internationales
Les enfants, nos enfants sont les premiers consommateurs de l’offre médiatique. Probablement premiers bénéficiaires et premières victimes tout à la fois.
Nous devons protéger nos enfants. D’une part, nous devons rendre les programmes audiovisuels plus sûrement éducatifs. D’autre part, nous devons prendre en charge les multiples vulnérabilités qui caractérisent nos jeunes aujourd’hui.
Nos enfants sont exposés Monsieur le Président. Les services psychiatriques de nos hôpitaux publics nous apprennent qu’un nombre croissant de très jeunes enfants leur est amené, durablement déstructurés par la télévision. Nous devons agir.
Le CNRA a pris cette préoccupation et ce chantier à bras le corps depuis deux ans. Nous avons réuni, depuis octobre 2013, un panel divers et multidisciplinaire pour réfléchir et orienter le travail sur la protection du jeune public des divers écrans. Nous avons commandité un grand sondage national sur les usages et attitudes des mineurs devant la télévision. Vous pourrez trouver les résultats saillants de ce sondage dans le rapport 2014. Enfin, nous avons organisé des journées scientifiques sur le sujet. C’est là que neurochirurgiens, psychologues cliniciens et pédopsychiatres de l’hôpital Fann et de l’hôpital de Thiaroye nous ont démontré et documenté les cas de nourrissons d’un an, voire même six mois, précocement impactés par les écrans et le déficit d’encadrement de la consommation d’images.
Ils nous disent d’ores et déjà ce que sont les vulnérabilités et les dégâts neuropsychologiques sur les cerveaux en développement de 6 mois à l’adolescence. Mais, ce que nous ne savons pas, c’est l’impact de ces troubles sur les adultes qu’ils seront et sur leur futur comportement dans la société. Nos enfants ne devraient pas être réduits en laboratoires du pire.
Nous devons anticiper et les protéger. C’est le rôle de l’éducation. Le CNRA est à l’œuvre pour mettre en place un système de signalétique opérant. Techniquement, scientifiquement, légalement, professionnellement. Mais le chantier le plus important reste ouvert devant nous. Eduquer les familles aux médias, car c’est dans les esprits du premier cercle que nous devons édifier les remparts de protection des jeunes, la première ligne de front de cette bataille.
Parlant de l’enjeu vital de la culture, le champ de notre représentation sera-t-il labouré avec notre vision ou avec une vision louée à grand frais par des abonnements à des chaines payantes, tuyaux ouverts sur les robinets de contenus exogènes ?
En somme, Monsieur le Président, j’invite à la création et la mise sur pied d’un grand programme national d’éducation média. Aux médias, des médias, par les médias. Dans la société de l’information et du savoir, nous ne voulons pas que les Sénégalais, que la société sénégalaise, vive sous le seuil de pauvreté informationnelle et culturelle. Le secteur des médias, aujourd’hui numérique, est un enjeu économique. Il est d’abord et surtout un futur autour duquel nous devons bâtir les remparts de notre identité, de notre immunité et de notre force culturelle.
Face à cette nouvelle frontière et ce futur à défricher, il faudra certes légiférer et dans un esprit de bâtisseurs, mais il faudra surtout ouvrir et construire des espaces d’inclusion et de régulation.
Ultimement, il s’agit du Droit à la Communication. Comme on le disait dans les années 80… « Un monde, des voix multiples ». Il nous faut préserver ce droit. C’est une valeur. Il faut trouver les idées, les voies et moyens de donner corps et préserver cette utopie politique et sociale, à côté de l’utopie technologique déjà bien en marche.